Ligués contre le cancer

Inégalités

Garantir l’égalité dans la prise en charge du cancer

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Inégalités
Interview
Réseau NEON

21/06/2022

Parole de soignant

Pr Ahmet Ayav,
chirurgien digestif au CHRU de Nancy

En parallèle de ses consultations au CHU de Nancy (54), le professeur Ahmet Ayav préside le réseau de cancérologie du Grand Est. Baptisé « NEON » pour « NEtwork ONcologie », ce réseau fédère tous les établissements autorisés en cancérologie, des structures et des associations représentant les professionnels et les patients. Il est né en 2019 de la fusion des trois anciens réseaux d’Alsace, de Champagne-Ardenne et de Lorraine.

À quoi sert le réseau NEON ?


Ce réseau fédère tous les professionnels de santé (médecins, infirmiers, pharmaciens…) et les établissements privés et publics pour qu’ils travaillent ensemble à une prise en charge de qualité des personnes atteintes de cancer, qu’elles habitent dans les centres-villes, en périphérie ou en milieu rural. Il offre aux professionnels de santé, mais aussi aux patients, toute l’information sur les types de pathologies, les traitements, les consultations disponibles afin de les orienter au mieux : soins de support, essais thérapeutiques, parcours de soins innovants, etc. La plateforme Cancer Solidarité Vie, destinée aux personnes malades et leurs aidants, est un outil accessible en ligne. Il recense toutes les aides et accompagnements pour la vie quotidienne.

Comment participez-vous à l’amélioration du dépistage ?


Le réseau est partenaire du Centre régional de coordination des dépistages des cancers de la région Grand Est, qui organise dans chaque département les campagnes de dépistage des cancers avec le soutien des Comités départementaux de la Ligue.

Vous avez récemment monté un projet innovant avec l’Agence régionale de santé (ARS)… De quoi s’agit-il ?


Lancé fin 2021, ce projet implique seize établissements de santé du Grand Est et des soignants de proximité spécifiquement formés à la prise en charge des personnes atteintes d’un cancer et soignées par anticancéreux oraux. Deux parcours innovants sont proposés au patient : dix visites menées par des infirmiers libéraux à son domicile, ou un accompagnement par le pharmacien de ville, au cours de trois entretiens réalisés à l’officine. Ces rendez-vous, au plus près du domicile des patients, visent à sécuriser les parcours à domicile et à prendre en compte la qualité de vie, notamment par une meilleure prise en charge des effets indésirables des traitements.